Avec sa nouvelle ligne de costumes, la maisonde l’avenue Montaigne veut redonner du lustre à l’habit.
On ne le sait pas forcément, mais Paris est un haut lieu du costume masculin. À mi-chemin entre les écoles italiennes, plus décontractées, et anglaises, plus strictes, la vision française de l’habit a connu ses plus grandes heures dans les années 1960 et 1970, lorsque Camps de Luca, Smalto et Arnys faisaient rêver les hommes de toute l’Europe (et même au-delà) avec leur savoir-faire incomparable.
Aujourd’hui, Dior perpétue cet héritage au 3, rue de Marignan (Paris 8e). Ici se trouve l’atelier masculin de la maison. Une dizaine de personnes s’y affairent, suivant les règles de fabrication traditionnelle, cousant une doublure et construisant une épaule à la main, installant un plastron, vérifiant le positionnement des pinces d’une veste, le tout dans un silence de cathédrale. «Dior possède un atelier dédié aux collections homme qui est vraiment unique, raconte Kim Jones, directeur artistique des collections masculines de la maison. Nous disposons d’un savoir-faire vraiment exceptionnel. On
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