LA CHRONIQUE DE JULIEN SCAVINI – L’ambiguïté repose sur un constat heureux: l’écoute et le conseil.
On parle de prêt-à-porter pour un vêtement acheté tout fait, et de sur-mesure lorsqu’il est réalisé à la demande. Une appellation englobant plusieurs pratiques: il y a le grand sur-mesure fait main et sur place, et la demi-mesure conçue à distance dans un atelier qui permet plus ou moins une personnalisation. L’important développement de ce segment de marché joue parfois sur le flou qui règne entre prêt-à-porter retouché et demi-mesure. Le bon prêt-à-porter doit normalement être vendu avec force de conseils et de retouches simples ou plus complexes. Pour autant, il ne s’agit que de prêt-à-porter retouché, pas de demi-mesure. Pour cette dernière, le vêtement est cousu pour le client, en partant du tissu et d’un patronage. C’est une création exclusive. Un vêtement exposé sur un cintre, même largement retouché, ne peut être qualifié ainsi.
L’ambiguïté repose toutefois sur un constat heureux: l’écoute et le conseil. Lorsqu’un vêtement déjà existant est bien vendu, avec quelques épingles bien
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