Si la déconstruction des stéréotypes de genre est à la mode, encourageant la gent masculine à s’écarter des clichés de la virilité, les marques de luxe ont, elles, tranché depuis un moment et s’amusent plus que jamais à brouiller les pistes entre les deux sexes.
L’affaire date de l’année dernière, mais a marqué les esprits: jamais, en plus d’un siècle d’histoire, un homme seul n’avait eu les honneurs de la couverture de l’édition américaine de Vogue. Alors forcément, lorsque le chanteur britannique Harry Styles est choisi pour être à la une du numéro de décembre 2020, l’événement a fait parler. A fortiori lorsque celui-ci porte, sur les photos, une robe signée Gucci. Instantanément, chez les conservateurs américains, c’est la levée de boucliers. «Aucune société ne peut survivre sans hommes forts. Rendez-nous les hommes virils», tweete alors la journaliste politique Candace Owens, en réponse aux photos de l’artiste. Un message liké plus de 100 000 fois sur Twitter. Et qui a fait naître un débat qui prête à sourire, autour d’une question pourtant ô combien essentielle: un homme peut-il être viril en robe? Leur faire porter la crinoline est-il nécessairement une attaque contre la masculinité?
» Découvrez l’intégralité de F, Art de vivre
Condé Nast
Pour la pop
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 84% à découvrir.
Cultiver sa liberté, c’est cultiver sa curiosité.
Continuez à lire votre article pour 1€ le premier mois
Déjà abonné ?
Connectez-vous