LA CHRONIQUE DE JULIEN SCAVINI – Le pays est devenu aujourd’hui leader mondial de la mode haut de gamme pour homme.
Après la Seconde Guerre mondiale, l’Italie a profité du plan Marshall pour rebâtir son secteur textile, là où d’autres ne voyaient qu’une industrie périmée. Si bien qu’à l’orée des années 1960, de grands noms comme Brioni, Belvest ou d’Avenza, qui avaient perpétué les savoir-faire tailleur, se sont imposés sur la scène mondiale. Un choix à contre-courant qui s’est poursuivi avec la conservation d’opérations à la main.
À l’heure de la mécanisation, alors que les années 1970 découvrent laines artificielles et montages contrecollés rigides, les griffes transalpines garantissent souplesse et authenticité. Ce n’est pas un hasard si Jean Goldberg pour Façonnable, ou Ralph Lauren cherchent des ateliers en Italie. Quant aux créateurs locaux – Cerruti créé en 1967 ou Armani en 1975 -, ils ont un boulevard devant eux. La consécration arrive dans les années 1980 où le costume italien s’associe à l’idée du luxe.
Des maisons anciennes comme Canali, Corneliani, Prada ou Zegna profitent alors de cet engouement.
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 28% à découvrir.
Cultiver sa liberté, c’est cultiver sa curiosité.
Continuez à lire votre article pour 1€ le premier mois
Déjà abonné ?
Connectez-vous