REPORTAGE – La maison Moët & Chandon a organisé une dégustation de cuvées qui ont marqué les cent dernières années, tandis que les autres grandes maisons de Reims et Épernay multiplient les sorties de vieux millésimes.
On appelle cela une verticale. Ce genre d’événements attire la crème des dégustateurs. Ce jour, ils sont une dizaine, accourus du Royaume-Uni, des États-Unis, d’Australie, de Finlande, d’Italie, du Japon ou d’Allemagne à l’appel de Benoît Gouez, le chef de cave de Moët & Chandon (groupe LVMH). Ce sont des fines gueules, des nez de compétition, des experts de la canonnade de précision, des collectionneurs de raretés, des encyclopédies ambulantes du vin des rois, des âmes sensibles aussi, comme la critique allemande Anne Krebiehl, qui ne peut retenir ses larmes tandis que des bulles emprisonnées depuis les années 1930 libèrent leurs arômes sur son palais. Ici, à quelques mètres sous terre, à la lumière de la bougie, dans la cave humide de la maison d’Épernay, l’aréopage de dégustateurs a rendez-vous avec l’histoire.
À lire aussiNotre sélection de 10 champagnes d’émotion à s’offrir pour les fêtes
La verticale consiste à remonter dans le temps en dégustant une série de millésimes d’un même domaine. Chaque gorgée est un saut plus éloigné dans le passé. Il s’agit sans doute
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 88% à découvrir.
Cultiver sa liberté, c’est cultiver sa curiosité.
Continuez à lire votre article pour 1€ le premier mois
Déjà abonné ?
Connectez-vous
