LA CHRONIQUE DE JULIEN SCAVINI – Bien avant l’invention du prêt-à-porter, c’est le tailleur militaire qui produisait d’importantes quantités de vêtements, souvent d’une élégance inouïe, pour habiller les régiments royaux et impériaux.
Il suffit d’ajouter “militaire” à un mot pour lui faire perdre sa signification. Ainsi la justice militaire n’est pas la justice et la musique militaire n’est pas la musique», disait Clemenceau.
Le tailleur militaire, lui, n’a pas à se sentir dévalorisé. Longtemps, il donna le la et occupa une place centrale dans l’univers textile. Bien avant l’invention du prêt-à-porter, c’est lui qui produisait d’importantes quantités de vêtements, souvent d’une élégance inouïe, pour habiller les régiments royaux et impériaux. Un raffinement poussé par certains généraux et officiers supérieurs… visitez donc le Musée de l’armée. Ce vieux métier marqua le pas avec l’industrialisation légitime des vêtements d’active conçus pour les théâtres d’opérations. Des étoffes techniques de qualité, contrairement aux piètres chemises blanches actuelles, aux uniformes en polyester mal coupés, d’importation qui plus est. Ils sont juste faits pour «avoir l’air», mais ne trompent pas l’œil avisé. Les lignes sont chiches…
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