ENTRETIEN – La critique gastronomique partage son goût de la cuisine et des autres sur les réseaux sociaux et dans un nouveau livre: «C’est meilleur quand c’est bon»*. Ses choix engagés, son enthousiasme et son franc-parler réunissent des millions d’internautes dans 70 pays.
L’époque est à la transparence. Vous préférez à l’anonymat la caméra de votre mari, Mathieu Pansard, pour répéter qu’à table, «c’est meilleur quand c’est bon»… Une évidence qu’il était urgent et nécessaire de rappeler?
Emmanuelle Jary -. Oui, car cette phrase un peu humoristique par sa tournure, c’est un truisme, ne se vérifie pas tous les jours, ni au restaurant ni chez les commerçants. Combien de mauvaises tables essayons-nous pour trouver une bonne adresse à retenir pour nos vidéos? C’est d’autant moins évident qu’il faut que ce soit bon pour le palais, mais aussi pour l’environnement et la santé.
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Lorsque vous sillonnez les régions, vos itinéraires boudent les adresses étoilées au profit de tables plus simples qui font une cuisine de terroir sans le faire savoir. Pourquoi ce parti pris?
C’est formidable, la haute gastronomie, mais pour le moment, on reste fidèles à notre envie initiale: plutôt que mettre en avant les lieux à la mode, parler des restos qui cuisinent leur région. Tant que…
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