La marque américaine règne en maître sur l’univers du chino depuis un beau jour de 1986.
Cette année-là, Top Gun et Platoon sortaient au cinéma, Diego Maradona remportait la Coupe du monde de football… et Dockers changeait à jamais l’allure masculine au bureau.
Si dans les années 1985, le jean est depuis longtemps le roi de la rue, il reste encore incongru d’en porter un sur son lieu de travail. Alors que dans les milieux d’affaires, les yuppies se vantent de la maestria de leurs tailleurs, le géant Levi’s ouvre une nouvelle division, Dockers, qui se veut la garde-robe du «business casual»: un style fonctionnel mais pas engoncé. Pour faire parler de son modèle phare, l’entreprise américaine a une idée: envoyer, à près de 25 000 directeurs des ressources humaines à travers le pays, un guide de huit pages suggérant aux employés de troquer, le vendredi, le complet trop classique pour un de leurs chinos chics et décontractés.
C’est comme ça que plus de trente ans avant Mark Zuckerberg, Jeff Bezos et autres entrepreneurs du nouveau millénaire en baskets, Dockers inventait ce qu’il…
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