HACHÉ MENU – Chez Plénitude, notre chroniqueur avoue l’un des dix repas parmi les plus émouvants de sa vie à table.
Au restaurant, l’enfer, c’est les mots. Comme si en abordant aux affaires de bouche, ceux-là perdaient tout bon sens. Des mots souvent trop hauts, des mots souvent trop creux. Autant dire qu’au moment de baptiser Plénitude sa table luminaire au très exubérant hôtel Cheval Blanc, le plus que plébiscité Arnaud Donckele n’a pas la tremblote sémantique. Plénitude donc, enseigne manifeste, et manifestement à risque, prête à se retourner contre vous à la moindre miette tombant du mauvais côté de la nappe. Car Donckele, légère quarantaine, parcours brillant, triple étoilé en sa Vague d’Or de Saint-Tropez, est plus qu’attendu au tournant parisien. Et le tournant commence maintenant au premier étage d’un palace qui, au passage de son grand hall, rappelle sèchement que l’idée du luxe n’est plus vraiment celle du Vieux Continent.
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Comme chez Demy. Et justement, la porte du Plénitude s’ouvre et se referme aussitôt, comme pour préserver la salle dans son heureux sentiment d’entre-soi avec la baie vitrée
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