LA CHRONIQUE DE JULIEN SCAVINI – Rien à voir avec de la pâtisserie, bien que l’idée soit similaire: apporter du luisant.
Quelques fois par an, l’amateur de beaux souliers, autrement dit le calcéophile, consacre un peu de temps pour prendre soin de ses richelieus, ses derbys… Brosse pour dépoussiérer, crème pour nourrir, cirage pour lustrer, voilà une sainte Trinité.
Les plus méticuleux et les plus patients poussent le plaisir jusqu’au glaçage. Mais, rien à voir avec de la pâtisserie, bien que l’idée soit similaire: apporter du luisant.
Ce soin est une œuvre de longue haleine. Il faut, en effet, appliquer du cirage avec un chiffon très doux, tout en humectant régulièrement d’un peu d’eau la surface de la chaussure. À force de circonvolutions, une sorte d’émulsion se crée et, ô miracle, le cuir se metà briller. Pas comme un cuir verni pour autant, c’est beaucoup plus subtil.
Le glaçage est le fin du fin en matière bottière, sur les modèles noirs ou marron. Un soulier qui n’a jamais été glacé sera plus long à raviver. Un qui l’a déjà été revient vite. Cette technique rendant le cuir cassant, on se contente uniquement…
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