Ce producteur-réalisateur a une obsession: la pâtisserie. Son documentaire sur François Perret lui a inspiré un livre où le chef pâtissier du Ritz révèle plusieurs recettes.
Une de ses cantines parisiennes préférée est L’Atelier de Joël Robuchon, à Saint-Germain-des-Prés: Éric Nebot a du goût. Jamais ce discret à la voix feutrée n’emploiera un terme aussi familier, mais il est porté sur la gueule, le sucré surtout. De la cuisine de sa grand-mère, de ses plats qui réunissaient la famille, de son premier gâteau au yaourt, il se souvient encore. «Je suis un vrai gourmand», insiste-t-il, avant d’évoquer son autre marotte: filmer des histoires.
Bernard Winkelmann-Flammarion
Ses études en finance n’ont été qu’une aimable concession consentie à ses parents pour les rassurer. Car, rapidement, ce petit-fils de producteur est passé des comptes aux contes en créant une start-up spécialisée dans l’édition numérique, puis en concrétisant son rêve dans le cinéma. «J’étais prêt à tout, à servir le café, ne pas être payé, dit-il. Me retrouver sur le tournage de L’Esquive d’Abdellatif Kechiche a été une chance folle.» Naîtra de cette expérience l’écriture du synopsis deLa Désintégration, tourné par Philippe
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 58% à découvrir.
Cultiver sa liberté, c’est cultiver sa curiosité.
Continuez à lire votre article pour 1€ le premier mois
Déjà abonné ?
Connectez-vous