La Fashion Week bat son plein et les défilés s’enchaînent.
Mercredi 19 janvier, 20 heures
Le rendez-vous est pris sur une plateforme logistique dans le nord de Paris. Le podium est long, très long. Une centaine de mètres de hangar froid. Ici, c’est tant mieux, car, dans les collections de Glenn Martens, le Belge derrière Y/Project, on découvre chaque seconde de nouveaux détails. Cette saison, une proposition-fleuve façon best-of, sur un air de La Flûte enchantée: le travail autour du costume (transformé en combinaison utilitaire) et les détournements spectaculaires de classiques du vestiaire (chemises aux cols découpés ou désaxés, denim délavé et déconstruit, grand trench en cuir froncé).
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La récupération et la transformation sont des domaines où Martens excelle, à l’instar de ses chaussures Tabi, si liées à l’œuvre de Martin Margiela et que personne n’ose plus toucher, et dont il parvient à proposer une relecture (en denim) contemporaine. Surtout, en revisitant plusieurs imprimés d’archives de Jean Paul Gaultier, le Belge annonce sa collaboration avec le créateur français. «Tous…
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