CRITIQUE GASTRONOMIQUE – L’ancien vainqueur de «Top Chef» ne fait pas l’unanimité. Contrairement au critique du Figaro Scope, emballé par sa partition classique dans le palace parisien, notre chroniqueur est perplexe après un dîner au 25 avenue Montaigne.
Jean Imbert est un malin. À 40 ans, il a lu Gouffé, Carême et Escoffier, comme tout le monde, mais lui se flatte d’y avoir puisé une révélation: après Mamie, le restaurant où il rendait hommage à sa grand-mère, voici en quelque sorte «Papis», au cœur du vénérable Plaza Athénée. Pour balayer l’héritage de l’ère Ducasse, sa «naturalité» céréales-légumes-poisson et sa codification maniaque de la haute gastronomie de l’épluchage des navets au pliage des serviettes, place au répertoire cocorico normé à une époque où qui n’avait pas la goutte à 50 ans avait raté sa vie.
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S’il existait un titre de meilleur ouvrier de France catégorie réseaux sociaux, Jean Imbert serait un concurrent redoutable. Le jeune homme, moqué par une partie de l’establishment culinaire pour sa supposée inaptitude à un tel poste avant même qu’il ait noué son tablier au Plaza, a parfaitement communiqué depuis sa nomination en juin 2021. Tout en surjouant les Calimero, il a lancé un habile storytelling sur le thème «hommage…
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