Les deux acteurs réussissent à créer un pur moment de récréation, qui n’est pas exempte d’une certaine réflexion sur le pouvoir.
On ne présente évidemment plus François Berléand et Antoine Duléry. Ils sont à tout point de vue remarquables et aimés du public. Ce sont des chevronnés, et nous pouvons encore nous en rendre compte tous les soirs au Théâtre Libre dans la pièce de Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière, d’après El Electo, de Ramon Madaula. Le tout mis en scène par Bernard Murat.
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Antoine Duléry est le tout nouveau président de la République et il doit prononcer son discours d’investiture. Mais, dès qu’il commence à s’exprimer, le voilà pris d’une étrange démangeaison nasale. Il fait alors appel à un célèbre psychiatre (François Berléand). C’est le début d’une longue et tortueuse confession pendant laquelle quelques secrets pas piqués des hannetons remonteront à la surface. Le président fraîchement élu est fils de charcutier. Son père eût aimé qu’il reprenne l’affaire, mais, au lieu d’embosser des saucisses et des boudins, le fiston n’avait qu’une idée en tête, diriger la France.
Entre le président…
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