L’artiste afro-latino utilise des matériaux de collage colorés pour composer des portraits imaginaires.
En voyage avec les collages de Clotilde Jiménez. Brouillage de pistes. Clotilde Jiménez n’aime rien moins que de jouer sur les faux-semblants. Clotilde, contrairement à ce que l’on pourrait penser, n’est pas une femme mais un homme qui utilise comme prénom de scène celui de sa grand-mère. Une tradition, paraît-il, dans sa culture aux multiples influences. Clotilde Jiménez est né en 1990 à Honolulu, de parents portoricain et afro-américain. Aujourd’hui, il vit et travaille à Mexico City. Ce multiculturalisme se traduit dans son travail par une superposition de petites histoires racontées dans ses collages. Papiers peints, coupures de magazines et papiers de l’artisanat mexicain ainsi qu’imprimés de marques de mode… il fait feu de tout bois pour composer des portraits imaginaires qu’il rehausse de peinture. Des fleurs, des poissons, des colombes ajoutent à la poésie de ces figures souvent très urbaines. L’artiste afro-latino – que nous permet de découvrir pour la première fois en Europe la…
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