Le quartier populaire n’en finit pas de se gentrifier. Galeries d’art, hôtels créatifs et cantines décontractées… Belleville est de plus en plus le terrain de jeu des bobos parisiens sans pour autant perdre son cachet.
AU FIL DES GALERIES
• Eko Sato, au cœur de la verdure
C’est la sortie numéro un du métro Jourdain qu’il vous faut choisir. Passer devant un fleuriste, descendre les étroits escaliers de la rue Levert pour arriver rue des Cascades et trouver, enfin, la porte en bois portant l’inscription «Eko Sato». Aux beaux jours, comme dans un village, l’endroit est plongé dans le calme de la verdure. Depuis son ouverture en 2016, Eko Sato, qui défend fidèlement une nouvelle génération d’artistes, a toujours voulu y garder un esprit de convivialité. L’ambiance est chaleureuse, car, c’est la galeriste qui le dit elle-même, le «white cube», elle n’en veut pas! Deux canapés sont à disposition, et ce ne sont pas des œuvres d’art contemporain.
À lire aussiNotre sélection des 13 meilleures activités pour occuper son dimanche à Paris
Non, ils sont là pour que l’on s’assoie, que l’on contemple et que l’on discute des œuvres. Et en l’occurrence de celles de Fred Le Chevalier, dont on peut habituellement observer les collages dans la rue. Il n’appartient pas à cette génération de street artistes qui cherchent à laisser une…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 92% à découvrir.
Cultiver sa liberté, c’est cultiver sa curiosité.
Continuez à lire votre article pour 1€ le premier mois
Déjà abonné ?
Connectez-vous
