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«A 20 ans, en Espagne, j’ai goûté à tout, sexe, drogues et rock n’roll»

par Chronique France
avril 9, 2022
sur Nouvelles Recentes
«A 20 ans, en Espagne, j'ai goûté à tout, sexe, drogues et rock n'roll»

Bernard Minier, l’auteur de « Glacé », a traversé les Pyrénées pour nous présenter Lucia, son enquêtrice espagnole. Une nouvelle héroïne aussi intrépide que déterminée.

Paris Match. Pourquoi avoir donné vie à la lieutenante Lucia Guerrero ? Vous en aviez un peu marre du commandant Martin Servaz  ?
Bernard Minier. Non. Servaz et moi, on est comme un vieux couple, de temps en temps, on a besoin de faire des choses séparément. Et puis il méritait des congés, le pauvre homme, avec tout ce que je lui fais endurer. Il y avait longtemps que j’avais envie d’un personnage féminin principal, mais aussi de passer de l’autre côté des Pyrénées. Et comme l’Espagne a profondément changé, ces dernières années, je voulais parler de cette évolution.

Lucia Guerrero, avec son nom de guerrière, ses tatouages, ses fêlures, n’est-ce pas un peu votre Lisbeth Salander ?
Je voulais surtout que ce personnage ait du caractère, le chien des femmes espagnoles. Elle m’a été inspirée par des figures bien vivantes, car aucun écrivain ne crée à partir de sa pure imagination. Je n’y suis pour rien si Lucia a quelques accointances avec Lisbeth Salander, qui est un personnage formidable…

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Pourquoi avoir choisi Salamanque comme épicentre de votre mystère criminel ? Pour son histoire, son atmosphère ?
J’avais en tête une intrigue qui se passe dans une université. Salamanque, c’est presque un musée à ciel ouvert et une machine à voyager dans le temps. Moi qui suis un autodidacte, un étudiant frustré, j’ai une fascination pour le savoir à l’ancienne. La véritable érudition, c’est celle qui aide à la compréhension du monde…

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« 

J’ai passé une enfance merveilleuse. Un enfant s’amuse partout, quel que soit le territoire

 »

Ce thriller est-il aussi une façon de renouer avec vos racines espagnoles ?
Bien sûr. J’ai du sang espagnol. Ma mère s’appelait Maria Sopena, elle venait du Haut-Aragon, les contreforts pyrénéens, pas loin du village de Graus. C’est une région d’une beauté incroyable. Dans les années 1970, on y tournait beaucoup de westerns spaghettis. C’est assez aride et rocailleux.

Pourquoi sa famille avait-elle émigré en France ?
Pour des raisons économiques. Elle est arrivée à l’âge de 8 ans avec ma grand-mère, dans les années 1930. Mais sans mon grand-père – je ne sais pas trop ce qu’il est advenu de lui… Bien plus tard, elle a rencontré mon père, qui était un orphelin de la région parisienne. Il était né à Deuil-la-Barre ! [Il sourit.] C’était un enfant de l’Assistance publique, il a été accueilli ensuite par des oncles, à Béziers. C’est là qu’il a un jour croisé ma mère. Il était professeur, et lorsqu’il a été muté à Montréjeau, au pied des Pyrénées, elle l’a suivi. D’une ambiance solaire, à la Pagnol, elle a atterri dans un endroit pluvieux où les gens sont beaucoup plus silencieux et discrets…

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Vous y avez grandi de façon heureuse ?
J’ai passé une enfance merveilleuse. Un enfant s’amuse partout, quel que soit le territoire. Mais ma mère a vécu son arrivée à Montréjeau comme un deuxième exil. Cela dit, elle a toujours voulu être française. Dès le départ, elle souhaitait s’intégrer, donc, à la maison, on ne parlait jamais espagnol. Lorsque j’étais gamin, on est quand même allés une ou deux fois dans le village où elle avait grandi. J’y suis retourné à l’adolescence surtout lors de la Movida, au début des années 1980.

« 

J’ai tout goûté. J’appelle ça mon plan Kerouac

 »

L’Espagne, c’était un appel d’air irrésistible pour vous ?
Je voulais connaître mes racines. À 20 ans, je me suis retrouvé au milieu de ce mouvement qui fut une révolution à la fois culturelle et sociale . Les jeunes étaient très politisés. Ils sortaient de la dictature de Franco, qui s’était achevée cinq ans plus tôt. Donc l’état d’esprit était neuf, tout était à refaire. Pour eux, j’étais le “gabacho”, l’étranger. J’ai appris l’espagnol sur le tas. J’avais la chance d’avoir des cousins sur place et je me suis fait très vite des amis. C’était très festif, sexe, drogue et rock’n’roll… 

Vous auriez pu vous perdre dans les drogues ?
C’est la période où j’ai lâché du lest, où je me suis le moins réprimé. J’ai tout goûté. J’appelle ça mon plan Kerouac. J’y suis resté presque un an, mais je suis rentré en France car il fallait bien vivre, et comme je n’avais pas fait de longues études, j’ai passé des concours de l’Administration, et j’ai intégré les douanes.

Qu’y a-t-il d’espagnol dans votre personnalité ?
Déjà, le sens de la fête… même si ça ne saute pas aux yeux ! Et puis ce caractère entier, moins policé. Comme Lucia, je ne suis pas du genre à arrondir les angles. Et puis j’aime qu’en Espagne on tutoie immédiatement, quel que soit ton rang dans la société. Tout le monde est au même niveau et on entre plus facilement dans la sphère privée.

« 

Veut-on vraiment être dirigés par Google ou Facebook ? Ces jeunes hommes qui ont créé leur entreprise dans leur garage sont dans le fond des apprentis sorcier

 »

Sentez-vous un rapport différent à la culture en Espagne ?
En France, on est au pays de Descartes, on aime les catégories, les étiquettes pour ranger les écrivains. Pierre Lemaitre a eu le Goncourt pour son seul roman qui n’était pas un polar, alors qu’en Espagne, des auteurs de pur polar, comme Lorenzo Silva, avec son duo d’enquêteurs, Victor del Arbol ou Dolores Redondo, ont eu les récompenses les plus prestigieuses, comme le prix Nadal et le prix Planeta.

Comme fil conducteur de votre livre, il y a Ovide et ses “Métamorphoses”. Pour quelle raison ?
En tant que lecteur, je suis un fondu de littérature classique. “Les métamorphoses”, c’est le poème de la rapidité, tout s’y succède à un rythme serré. On a l’impression d’entendre un des dix commandements du thriller ! Et, en même temps, elles sont d’une violence inouïe. Le viol de Philomèle par son beau-frère, qui lui arrache la langue pour l’empêcher de raconter à sa sœur ce qu’elle a subi… Le noir n’a pas attendu les auteurs de thriller des XXe et XXIe siècles ! Le monde des dieux grecs et latins était peuplé de vengeance et de meurtres abominables.

Encore une fois, vous abordez les dangers des nouvelles technologies… Pourquoi ce thème vous obsède-t-il ?
Je pense que les technologies, qui sont censées nous rendre service, nous échappent complètement et nous asservissent. Regardez tous ces gens qui restent le nez collé à leurs écrans ! Elon Musk, avec Neuralink, cette boîte qui rêve de connecter directement le cerveau aux ordinateurs, donnera forcément lieu à des manipulations dangereuses. Veut-on vraiment être dirigés par Google ou Facebook ? Ces jeunes hommes qui ont créé leur entreprise dans leur garage sont dans le fond des apprentis sorciers.

Vous vous voyez comme un lanceur d’alerte littéraire ?
Pas à ce point, car là où il y a un donneur de leçon, il y a un menteur. Je suis juste en train de questionner la société. Ces thématiques sont beaucoup plus en filigrane dans “Lucia” que dans “La chasse”, mon livre précédent. On est dans une époque déjà très anxiogène, je n’avais pas envie d’en remettre une couche…

« 

Je crois que la contrainte est très créative et la liberté totale, paralysante

 »

Votre père avait été meilleur ouvrier de France en ferronnerie. Cette approche méticuleuse du travail, il vous l’a transmise ?
Bien sûr, j’y ai été sensible, même si, dans ma jeunesse, j’étais un étudiant assez paresseux et n’ai pas décroché de diplômes. Ensuite, je me suis rattrapé. L’amour du travail bien fait me parle. Je me considère comme un artisan qui s’ingénie à créer de beaux meubles. Je suis perfectionniste. Si j’étais un genre littéraire à moi tout seul, ce serait le pointillisme, je déteste faire les choses à moitié. Soit on fait les choses à fond, soit on ne les fait pas. C’est pourquoi, même si on m’a proposé plusieurs fois d’écrire des scénarios pour la télévision, j’hésite encore. Mon vrai métier, c’est romancier.

Sur The Artist Academy, vous proposez une master class en dix leçons. En France, on pense pourtant que la littérature est plus une question d’inspiration que de transpiration et d’apprentissage, non ?
Le côté “génération spontanée, je suis un artiste”, pour parler crûment, c’est du foutage de gueule. Bien sûr qu’il y a des techniques à assimiler et à maîtriser. Quel que soit l’art dans lequel on s’exerce, avant de s’affranchir des règles, il faut déjà les connaître. Et puis le thriller, c’est une écriture sous contrainte.

C’est un des reproches que lui font les tenants de la littérature blanche : le genre n’est-il pas trop codifié ? Avec ses flics borderline, ses premières scènes qui doivent saisir le lecteur…
Le théâtre de Racine et de Corneille était tout aussi codifié. Je crois que la contrainte est très créative et la liberté totale, paralysante. Il y a quelque temps, un ami auteur de littérature blanche m’a avoué qu’il était perdu dans son roman, qu’il ne savait plus si ce qu’il écrivait avait du sens, si ce que faisait son personnage était logique, crédible. Je lui ai dit : “Moi, je n’ai pas ce genre de vertige.” Quand je commence à écrire, je sais déjà ce que je vais raconter, j’ai ma construction, ma géographie. Mais tous les matins quand je me lève, j’ai envie de me surprendre. J’invente des choses chaque jour à l’intérieur d’un cadre, et je suis content quand, le soir, j’ai écrit une scène différente de celle que j’avais prévue au matin. J’ai été vingt-cinq ans dans l’Administration, je ne vais pas redevenir fonctionnaire de l’écriture.

« 

Quand on me dit : “Non, Bernard, ça, c’est une pensée de mec”, ou : “Une femme ne s’exprimerait pas comme ça”, j’écoute

 »

Qu’est-ce qui fait la différence entre vous et Franck Thilliez, et la masse des auteurs de polars qui n’ont pas le même succès ?
Ce serait très prétentieux de dire que c’est mérité, mais je pense que, quand un roman est extraordinaire, les éditeurs ne passent pas à côté. Je peux l’affirmer car je l’ai vécu. J’ai envoyé “Glacé” par la poste, quasi anonymement, aux cinq plus grandes maisons d’édition qui publient du polar. Et sur les cinq, quatre m’ont contacté. Alors que je n’avais aucune relation dans le milieu littéraire. Ça prouve que les éditeurs lisent les manuscrits, et, quand ils en ont un de bon, ils s’en emparent. Le chef-d’œuvre inconnu qui serait passé à travers les mailles du filet, ça n’existe pas. Tout ce que je peux dire, c’est que je travaille sept jours sur sept, que je retravaille énormément le texte. Sur “Lucia”, ça a duré un mois et demi quand même…

Ce n’est pas vexant, quand on a autant de succès, de se plier à ces allers-retours où l’on vous demande des changements ?
J’ai des correctrices formidables, même si on n’est pas toujours d’accord. Mais c’est moi qui ai le final cut. Leurs remarques sont très intéressantes, elles m’obligent à me remettre en question. Quand on me dit : “Non, Bernard, ça, c’est une pensée de mec”, ou : “Une femme ne s’exprimerait pas comme ça”, j’écoute. Après, parfois, il y a des débats de puristes dignes de ceux du haut Moyen Âge, où l’on se battait pour savoir combien d’anges pouvaient tenir sur la tête d’une épingle. Quelquefois, je laisse un commentaire : “Je ne suis pas André Gide !” Il faut aussi que la langue vive, surtout dans un thriller, donc, de temps en temps, je la violente un peu. Mais je la maltraite en toute conscience !

Martin Servaz, votre flic emblématique, va-t-il bientôt réapparaître ?
Oui, bien sûr. Je suis déjà sur le prochain… Lucia aussi va revenir. Je pense que je vais faire alterner leurs enquêtes. Et j’espère que bientôt dans les festivals, comme pour Servaz, les lecteurs demanderont : “Alors, comment va Lucia ?”

«Lucia», de Bernard Minier, XO éditions, 475 pages, 22,90 euros

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