CRITIQUE GASTRONOMIQUE – Le quart de finaliste de l’émission culinaire ouvre son premier restaurant dans le 9ème arrondissement. À la carte, une cuisine expérimentale et iodée.
«Top Chef» serait-il le nouveau Graal culinaire pour lancer sa carrière? Tablier devant caméra, assiettes sur écran plat, un, deux,trois petits tours, et puis s’en va, s’en va pas, mais, en sortant de là, vous voilà quasi nouvelle star de la casserole. En espérant que l’affaire ne verse pas dans le syndrome «Yéyé-Eurovision» (vite propulsé, vite oublié), les Top Chefsprofitent du «Sésame, ouvre-toi!»
Cette semaine, après les uns, avant les autres, Florian Barbarot – quart de finaliste, saison 10 – de s’y coller. Et lui accorder de ne pas trop ouvrir la boîte à ego. Pas d’enseigne éponyme mais une table curieusement baptisée «Quelque part». Et ce quelque part, entre grands boulevards et longs faubourgs, dans une rue peu passante à laquelle la devanture ajoute les lunettes noires de rideaux tirés et vitres fumées. À deux doigts du clandé avec, une fois dedans, une première salle en murs courbés et bleu outremer. Au sous-sol – c’est là qu’il faut plonger -, le bleu encore plus profond, la…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 69% à découvrir.
Cultiver sa liberté, c’est cultiver sa curiosité.
Continuez à lire votre article pour 1€ le premier mois
Déjà abonné ?
Connectez-vous