Le Musée des arts décoratifs ouvre sa nef à la fantaisie surréaliste du célèbre couple de sculpteurs français. Un ensemble de 16 pièces et 38 dessins trônent sous la haute voûte en majesté.
Le bestiaire espiègle de François-Xavier et Claude Lalanne au MAD
Douze ans après la belle rétrospective scénographiée par le décorateur américain Peter Marino, le Musée des arts décoratifs ouvre à nouveau sa nef à la fantaisie surréaliste du célèbre couple de sculpteurs français. Un ensemble de 16 pièces et 38 dessins trônent sous la haute voûte en majesté. Ces œuvres provenant de la dation faite l’an dernier par les héritiers du couple – disparus en 2008 (François-Xavier) et 2019 (Claude) – viennent enrichir la collection du musée. Sous la férule de son directeur, Olivier Gabet, le MAD, qui avait acquis en 2010 l’iconique Rhinocéros, vient d’acheter le Rhinocrétaire II. Outre les moutons, le Singe avisé et le merveilleux Hippopotame I en résine bleue, renfermant un lavabo et une baignoire, on reconnaît le fameux Homme à tête de chou, création de Claude Lalanne acquise en 1968 par Serge Gainsbourg, dont il fera un titre culte en 1976.
Claude Lalanne, L’homme à la tête de chou, 1968-2005, Bronze. Christophe DELLIÈRE
La sculpture se trouve toujours dans la cour de sa maison…
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