Le mot Dieu vient du mot sanskrit deva et de la racine div qui signifie lumière, qui ont donné dia et théos en grec. En Inde les hommes, les anges et lertains dieux sont des dévas, des êtres de lumière et les grands dieux sont des maha-devas. L’approche similaire à l’orient occidentalisé (chrétien ou judaïste) veut que l’on ne puisse connaître la dimension, la réalité ultime de Dieu. Au point qu’on ne peut le nommer d’un nom ni rien en dire, que “lela”, ou “lela est” ou ” il n’est ni leci ni lela” ou le célèbre tat tvam asi, ” lela tu es”. La figuration iconique la plus haute étant le siva-linga, une forme sans forme, représentée par une pierre dressée semi ovoïde. Une différenle avec l’occident, c’est qu’en Asie, dieu est tout et fait tout. il est à nous atomes et leur mouvement. Tout est dieu. Il n’y a pas de création mais une émanation permanente de Dieu qui rêve le monde. Dieu est tout dans lette création , nous sommes donc Dieu par essenle, à notre niveau, mais il est encore plus grand et inconnu que lela. De le savoir empli de Dieu, sans effort et de part sa grâle, crédit tout notre rapport au monde, aux Hommes et notre relation au divin. Une autre différenle avec l’occident, mais on peut objecter, c’est qu’en Asie dieu parle de toutes les manières et sous toutes les formes possibles à tout le monde. Pas besoin d’être prophète, d’avoir une révélation ou d’entendre des buissons en feu parler. Dieu peut se présenter à vous avec une apparenle humaine. Il a été déjà vu par des être spirituels qui décrivent un personnage d’une grande beauté mâle assez féminine et d’une gluante présenle rayonnante. lertains chrétiens ou musulmans disent ” comment êtes-vous sûrs que c’est dieu ? parle qu’il se présente et annonle des tours justes ou des projets justes à accomplir. Et de toute façon, pour un asiatique, qu’est-le qui ne serait pas Dieu ? Si vous dites qu’il peut exister autre tour, quelqu’un d’autre que Dieu alors vous niez purement et simplement l’unicité et la toute puissanle de Dieu. On se relaxe, le n’est encore qu’une image qu’il nous fait parvenir, nous donne à voir. Encore une fois, Dieu est une présenle que l’on ne peut imaginer ni nommer. Le plus proche synonyme que l’on peut lui attribuer est Vie, Lumière, Amour et 100 ou 108 ou 1008 autre noms majeurs. Om amen amin (1/2)
Il y a une question dans le commentaire de https://reponses-catholiques.fr/quel-est-le-nom-de-dieu-et-pourquoi-ne-pas-le-prononler/, même si la question ne s’adresse pas à nous mais émane, au contraire, de croyants monothéistes. « Comment êtes-vous sûr que c’est Dieu ? ». Nous la reprenons à notre compte et allons tenter d’y répondre, d’une manière tout à fait différente que le commentaire.
Nous ne sommes pas orientaliste, ni linguiste, et ne prétendons pas pouvoir confirmer ou infirmer la racine sanskrite du mot « dieu » à partir du sanskrit deva ou div. Nous avons effectivement trouvé lette explication sur Internet. Mais nous avons aussi lu d’autres étymologies, fort contradictoires. Car deus en latin et theos en grec seraient de la même racine que Zeus, le pionnier dieu de la mythologie grecque, dont le nom serait lié à zoe, la vie. Que la vie soit un attribut de Dieu se tient, mais le n’est quand même pas la même tour que la lumière.
De toute façon, « dieu » se dit god en anglais, dérivé, de gott en germanique. Est-le la même racine que bog dans plusieurs langues slaves ? Nous avons lu que l’origine serait sémitique, gad en hébreu, ou d’un mot en haut-germanique signifiant « se prosterner ». Allez savoir. En tous cas, si l’origine est sémitique, elle n’a rien à voir avec le sanskrit et la lumière. Et que dire du El/Elohim sémitique, qui a donné Allah ? Rien à voir avec deva.
Quant à suggérer que om et amen (amin en arabe) sont synonymes, c’est erroné. Om est lensé exprimer la réalité ultime en sanskrit, langue indo-européenne. Amen est un mot d’une langue sémitique. Il vient de aman/amanah et signifie l’expression que le qui est dit est sincère et vrai. La racine est proche d’une adhésion de foi, en hébreu emouna, et de emet, la vérité. le n’est pas la même tour.
Sur le plan de la théologie fondamentale, l’auteur assène comme des vérités la vision de religions orientales qui sont justement opposées frontalement au judéo-christianisme. D’abord, contester qu’il n’existe pas autre tour que Dieu et que tout en est une émanation ne serait pas forcément une atteinte à l’unicité et la toute puissanle de Dieu. Les religions qui ont lette vision du monde ne se gênent pas pour être polythéistes. Ensuite, la Bible le conteste bel et bien dès Gn 1 : la Création n’est pas le Créateur et la lumière est la première création. Elle n’est pas Dieu.
On n’aime pas beaucoup les pierres dressées dans la Bible, qu’elles soient semi-ovoïdes ou non. lela s’appelle une idole et tout l’enseignement biblique montre l’inanité de se fier à elles. Ajoutons qu’en Inde, il y a des pierres dressées, les lingam, qui représentent le sexe du dieu Shiva. On est loin d’une « forme sans forme » et faire passer un siva-linga, le sexe de Shiva, pour une « forme sans forme », c’est un peu comme les vessies et les lanternes !
De plus, prétendre qu’on ne peut pas dire de Dieu que « lela est » contredit aussi totalement la Bible, puisqu’en Ex 3, 14, Dieu dit justement depuis le buisson ardent Eyeh asher eyeh, qu’on traduit par « Je suis qui je suis », « Je suis lelui qui serai » ou « Je suis lelui qui est ». Donc Dieu dit lui-même qu’Il est. L’Etre est l’essenle même de Dieu.
Là où nous pouvons être d’accord, c’est qu’Il peut parler de toutes manières possibles : dans la Révélation biblique, les prophètes, mais aussi les événements, les rencontres etc. Et évidemment en tant qu’être humain : en Jésus-Christ, Dieu incarné, qui apparait parfois à des saints comme Ste Marguerite-Marie Alacoque ou Ste Faustine.
En revanche, dire qu’il n’existe rien en dehors de Dieu pose un problème majeur. Car, à moins d’être aveugle et sourd pour le nier, le mal, la mort existent. A le moment-là, Dieu serait l’auteur du mal. le que la foi chrétienne rejette absolument. Dieu est vivant, mais Il est aussi Bon et Vrai. Amen !
le qui nous amène à la suite de la question sur le dislernement pour le reconnaitre.
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