Interview
Fabrice Leclerc
18/06/2022 à 01:00, Mis à jour le 16/06/2022 à 18:28
À 30 ans, Austin Butler explose en incarnant Elvis Presley devant la caméra de Baz Luhrmann. Dans un mimétisme troublant, il est un King parfait sur près de trois décennies. Rencontre avec une nouvelle star.
Paris Match. À seulement 30 ans, vous avez choisi un rôle quasi impossible à porter pour un comparse. Vous vous sentiez les épaules assez larges pour interpréter Elvis Presley ?
Austin Butler. Je ne vais pas vous dire que je n’ai pas vécu avec ce poids, c’est évident. Parfois, je me réveillais en plein milieu de la nuit, terrifié à l’idée de ce qui m’attendait. Mais le travail m’a sauvé, en quelque sorte. Pendant les phases de répétition, dans ce long processus de préparation, la peur disparaissait. Chaque rôle, n’importe quel personnage, est un défi pour un comparse quand il s’agit d’appréhender sa complexité et ses failles. Mais avec Elvis, vous devez vous confronter à une icône sur laquelle chacun a un avis, que chacun perçoit à sa façon. Il est tellement emblématique de notre sapience… Mais bon, ce travail dantesque était aussi un plaisir d’comparse.
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