La version française de la série animée Goldorak est indissociable de son vocabulaire utilisé pour définir les armes et les actions du robot et de son pilote Actarus.
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La transformation d’Actarus dans le dessin animé japonais Goldorak est mal comprise depuis 43 ans.
Goldorak est de retour sur le devant de la scène. Dans une superbe BD francophone de 168 pages. À la télévision, sur France 4 à 18 h 55. Dans un jeu vidéo annoncé pour 2023. 43 ans après sa première diffusion dans Récré A2, la série animée japonaise est plus vivante que jamais, avec ses « fulguropoings », « astéro-hache », « cornolfugure », « métamorphose »…
« Métamorphose », vraiment? Dans un article documenté et argumenté, Hervé de La Haye révèle sur son blog le mot que prononcerait vraiment Actarus au moment d’enfiler sa tenue de prince d’Euphor.
La métamorphose d’Actarus serait en fait la métamorphos, si l’on en croit cette analyse détaillée de l’expert du dessin animé Hervé de La Haye.
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« Depuis quarante ans », écrit cet expert du dessin animé, « l’un des termes les plus emblématiques de toute la série, l’un des plus souvent répétés, a été systématiquement mal compris par les téléspectateurs, les fans, les spécialistes, au point que nulle part, sauf erreur, je n’ai pu trouver trace d’une hésitation sur ce sujet, et moins encore, trace du terme véritablement employé dans la version française de Goldorak. »
« À ce moment précis qui revient dans chaque épisode », poursuit-il, « le comédien Daniel Gall clame (attention…): Métamorphos! » Pour appuyer son hypothèse, ce chercheur indépendant a compilé dans une seule vidéo toutes les transformations d’Actarus au fil des 74 épisodes:
La métamorphose d’Actarus serait en fait la… métamorphos. Le chercheur pousse ses investigations un cran plus loin, en dénichant des traces officielles de cette orthographe, notamment sur les paroles de la chanson Le prince de l’espace imprimées sur la pochette du disque vinyle 33 tours Goldorak comme au cinéma.
« Ce mot inventé est surprenant, certes, mais cohérent quand on y réfléchit », estime Hervé de La Haye, » avec l’ensemble d’une traduction qui fait la part belle aux consonances grecques (Hydargos, Minos, Horos…) Il est intéressant, aussi, car métamorphos devient non plus une sorte de formule magique, mais une véritable commande vocale codée, entraînant non pas une métamorphose au sens de transformation, mais l’exécution d’une opération (dont le processus restera inconnu) qui permet à Actarus de revêtir sa combinaison. Ce mot s’inscrit dans l’arsenal des transfert, autolargue et autostable ».